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Par Anonyme, le 04.05.2025
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Date de création : 14.10.2009
Dernière mise à jour :
14.01.2010
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Ne pas vouloir grandir
Comme Dan Kiley le définit sur le titre d’un de ses livres « le syndrome de Peter Pan : ces hommes qui ont refusé de grandir. », être atteint de cette affection c’est garder les deux pieds dans l’enfance.
Selon les psychanalystes, le syndrome apparaît donc le plus souvent au début de l’adolescence, vers 10-15 ans quand les premières responsabilités apparaissent, puis semble s’ancrer vers 16-22 ans, lié à un certain narcissisme. Ensuite jusqu’à 25 ans une insatisfaction face à la vie s’installe avant que la phase chronique du syndrome débute. Enfin, plongé dans un mode de vie qui ne le satisfait pas, l’individu tente d’y échapper en essayant de retrouver son enfance.
Mais ces stades correspondent aux personnes qui ne veulent pas devenir adulte ou ne plus l’être. Car si refuser de grandir peut être chez certains une cause du syndrome de Peter Pan, pour d’autres c’est plutôt une conséquence car ce n’est pas forcement un choix délibéré.
Les causes
Je veux rester un enfant toute ma vie
Pour être rassuré, on peut vouloir rester attaché au monde de l’enfance : vivre entouré de peluches et de jouets, regarder des dessins animés, se souvenir des contes racontés par nos parents le soir avant de s’endormir… Bref, vivre dans la nostalgie constante du passé, quand tout était facile, sans responsabilités. Dans ce cas le refus du monde adulte est un symptôme qui est la cause du syndrome.
La personne dont le problème est de grandir ne peut envisager un bel avenir qu’en restant un petit enfant, ce qui est le signe d’une fuite donc d’un mal être. Toute personne qui va bien accepte les changements, veut avancer, grandir. Mais dans la difficulté certains préfèrent s’accrocher à des choses connues, rassurantes comme l’enfance et les parents qui représentent des repères stables. Grandir serait comme avancer vers l’inconnu ce qui peut être très effrayant et angoissant pour les personnes atteintes du syndrome de Peter Pan.
J’ai un traumatisme affectif
Un traumatisme affectif peut engendrer chez un enfant de graves conséquences, comme le syndrome de Peter Pan. Pour se protéger de ce qui lui fait mal, cet enfant peut inconsciemment bloquer sa capacité à ressentir ses émotions. Rien de mieux pour se soulager mais rien de plus efficace non plus pour se retrouver à mille lieux de ses sentiments profonds. Impossible dans ce cas de se construire en tant qu’adulte.
Ainsi, les personnes victimes de ce syndrome sont souvent célibataires ou ne cherchent dans leur compagne que l’amour maternel, ne saisissant pas les sentiments adultes et l’amour en particulier. Ce sont généralement des hommes qui avaient un père absent ou critiqué à la maison mais passif, ou ayant grandi dans un foyer où la mère devait tout porter sans pouvoir s’appuyer sur un homme et comptait généralement sur eux.
Logique dans ce cas de ne pas vouloir affronter des responsabilités d’adultes qui ont toujours été perçues comme pénibles et négatives.
Guérir
Se sentir mieux dans sa peau suffit parfois à se détacher du monde de l’enfance. En étant bien c’est sans même y réfléchir que l’on grandit et que l’on accepte ses responsabilités. On devient adulte naturellement, sans jouer un rôle et sans se forcer. Ce rôle thérapeutique peut passer par l’amour ou la découverte d’une passion mais dans la plupart des cas, les Peter Pan en puissance ont besoin de faire un travail approfondi sur eux avec un professionnel.
Il s’agit alors non seulement de bien comprendre ce que l’on vit mais aussi d’apprendre à ressentir ses sentiments (lisez bien Peter Pan, vous verrez que l’empathie n’est pas son fort) et à ne plus avoir peur des autres. Chaque phase à son importance – comprendre permet de ne plus avoir peur, ne plus avoir peur chasse
les blocages et permet l’ouverture affective qui aide à aller voir au fond de soi et à se rencontrer– pour parvenir à une maturation affective qui fera de Peter Pan, un adulte bien dans sa peau. Même si cela est douloureux, il faut retrouver le contact avec son cœur pour qu’il puisse terminer de grandir.
Et n’oubliez pas, ce n’est pas contre soi que l’on se bat mais contre ce syndrome qui est comme un ennemi en soi.
Chloé Barthe